Selon elle, ‘’Éducation pour tous ‘’ a été portée sur les fonts baptismaux pour permettre aux parents de zones rurales de Côte d’Ivoire, d’inscrire leurs enfants dans les écoles les plus proches et aider les écoliers qui sont loin de manger sur place afin de leur éviter des allers-retours assez fatigants. « En fait, nous voulons faire du social pour l’élite (écoliers) de demain. Alors, la dernière fois, nous étions allés à N’gnanmienkro, dans un village d’Aboisso où nous avons fait dons de bottes à nos parents agriculteurs. Compte tenu de la situation sanitaire, on n’a pas pu tenir notre dîner-gala qui devait avoir lieu le 03 octobre 2020, mais, on l’a reporté à une date ultérieure, vu que toutes les salles de réception en France sont fermées. C’est à partir de ce dîner-gala que la série de dons devait commencer. Malheureusement, l’étape d’Aboisso reste la seule opération que nous avons réalisée. En tant que présidente, à Issia, dans le Haut-Sassandra où se trouve le canton Yokolo, nous avons procédé à la réparation de la pompe villageoise du village de Digba. Dans un autre village, nous avons offert des kits scolaires, des tables-bancs, des glucomètres et certains matériaux médicaux et ce, en août 2019. Bien avant l’an 2019, en 2018, nous avons pu réunir plusieurs personnes pour un tournoi sportif doté de la coupe Clarisse Plegnon, les ressortissants du canton Yokolo en France », a déclaré la présidente Plegnon. Sur sa lancée, elle souligne : « Les perspectives seront fixées après les élections pour designer le prochain président parce que je suis arrivée au terme de mon mandat. Notre siège se trouve en France, les perspectives viendront avec des fonds que nous aurons recueillis. Le message que j’ai à passer est que nous, les femmes, devons nous battre pour notre épanouissement. Moi, j’ai vécu vraiment longtemps en Europe et mon constat est qu’on est bonne travailleuse. On voit des femmes se lever à 06H du matin pour aller faire leur « djossi » (travail) revenir a 21H et la même routine, toute la semaine pour tout dire, il faudrait qu’on soit bosseuses, qu’on compte sur nous d’abord comme le disait un président, la femme ce n’est plus sa beauté, son premier mari ;c’est son travail ».